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INTRODUCTION
Depuis le choc pétrolier de 1973, la courbe du chômage n’a fait que progresser dans l’ensemble des pays considérés comme « riches » sauf quelques exceptions comme la Suisse.
Parallèlement nous avons un manque d’effectifs dans les maisons de retraites, les hôpitaux… des bureaux de poste ferment, des services publics déclinent….
Cette situation actuelle va à l’encontre de ce que l’économie nous enseigne, nous avons deux théories macro-économiques (Penser l’économie globalement), qui sont érigées en lois universelles par les tenant du capitalisme et qui sont censées permettre un équilibre entre l’offre et la demande de travail.
La première est le marché qui régit l’offre et la demande :
Il est couramment admis que le marché régule l’organisation des biens et services dans un pays ainsi qu’au niveau planétaire. L’offre et la demande permettent en théorie de réguler les prix et également de fournir ce dont le marché a besoin.
La seconde est la théorie des avantages comparatifs :
L’économiste britannique David Ricardo en 1817 démontra que chaque pays à intérêt à se spécialiser dans la production de biens pour lesquels elle présente un avantage comparatif aux autres pays et en retour d’acquérir à l’étranger les biens pour lesquels elle présente un désavantage comparatif.
La conclusion principale de cette théorie est, que pour un pays, l’ouverture au commerce international est toujours avantageuse.
Cette situation est un vrai paradoxe et interroge ; car ces théories macro-économiques sont censées permettre un équilibre entre l’offre et la demande de travail.
Alors pourquoi nous trouvons nous dans cette situation aujourd’hui ?!
De multiples explications peuvent être évoquées, nous allons tenter de les regrouper dans deux influences prépondérantes :
le nombre d’emplois rémunérés baissent,
Le nombre d’activités non rémunérées augmentent.
Nous allons dans ce dossier en quatre parties analyser simplement cette question et évoquer les solutions.