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Il y a quelques mois, j’ai lu un roman que beaucoup de gens citaient dans mon entourage !
Ce roman écrit en 1949 de George Orwell qui s’appelle « 1984. »
Avant cela je savais vaguement qu’on y parle de « Big brother » ; cette société où nos faits et gestes sont épiés mais rien de plus…alors j’ai fait le pas et trouvé une édition libre de droit que vous pouvez vous également lire ici !
En lisant ce livre et en voyant parallèlement le film (aussi disponible sur internet*) j’ai vraiment ressenti des émotions désagréables ! Comment les décrire ?!
Oui, une sensation d’étouffement, une sensation de profond malaise, parfois de la peur. Je me sentais vraiment oppressé.
G. Orwell décrit un avenir qui tient place environ 35 ans après son époque. Le caractère principal, Winston Smith va réaliser que peu à peu Big Brother -le personnage fictif qui incarne la figure emblématique du Parti unique- le manipule jusqu’à aller à lui faire croire que 2 et 2 font 5 !
Ce livre est un vrai chef d’oeuvre qui tient en haleine et qui constamment nous amène à faire des comparaisons avec notre propre vie en 2019, cela fait froid dans le dos !
La bonne nouvelle est que les paroles prophétiques que contient ce livre ne sont pas toutes arrivées à leur terme et que nous avons encore la possibilité d’agir avant que cela ne soit trop tard !
Voici 2 citations célèbres du livre :
Big Brother is watching you.
LA GUERRE C’EST LA PAIX
LA LIBERTÉ C’EST L’ESCLAVAGE
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE
Quand nous regardons objectivement le monde d’aujourd’hui, nous avons des nouvelles technologies, des algorithmes qui permettent à travers les réseaux sociaux et la publicité d’amener une manipulation et une propagande de masse.
Petit à petit, jour après jour le contrôle des comportements amène le contrôle des pensées. (Voir le documentaire sur Netflix : The great Hack : L’affaire Cambridge Analytica » qui décrit le scandale venu à la lumière en 2018 qui démontre comment les élections américaines de 2016 et le referendum du Brexit au Royaumes Unis et bien d’autres élections auraient du avoir une destinée différente.
La mondialisation que nous pensons inéluctable amène une concurrence féroce entre les hommes pour être le plus compétitif pour avoir un peu de salaire pour une occupation que la majorité n’aime pas.
Abruti par le travail, les esclaves des temps modernes, déambulent tels des robots dans les couloirs des gares.
Plus besoin de mettre les gens en prison pour entraver leur liberté physique, maintenant c’est du grand art avec l’esclavage par la pensée.
Là normalement, à ce moment de la lecture, vous devriez soupirer, hausser les épaules et vous dire qu’Alain broie du noir, qu’il déprime, qu’il voit le verre à moitié vide.
Peut être, ou peut être pas !
Faites le test d’aller dans une grande métropole dans les transports publics et que voyez vous !?
Des personnes qui spontanément parlent entre elles, rigolent, prennent leur temps ou ressemblent elles plus aux acteurs de 1984 ?
François Ruffin, journaliste français dit « qu’il faut combattre le froid qui s’installe dans les âmes ! »
Il a aussi dit : « La démocratie, il faut s’en servir et la faire vivre tous les jours.
Levons nous ! Créons une armée qui va réchauffer les coeurs !
Lèves toi, transforme la peur en espérance, la haine en amour !
N’oublies pas que la société actuelle est un colosse aux pieds d’argile »
Tes armes : l’espoir, la joie et la paix en toi.
Tes adversaires : le cynisme, le désespoir, le fatalisme, la peur, la honte, la culpabilité…
Je me souviens d’une histoire qu’on proche ami ma raconté dans un train il y a 16 ans. Elle m’a touché et a impacté ma vie ! Je me permets de vous la raconter maintenant.
vous avez deux grenouilles qui se baignent, elle se sentent bien. Elles discutent tranquillement, elles plaisantent de leur prochain lieu de vacances. La température de l’eau monte lentement. Sans à-coup. Sans qu’on franchisse brutalement un seuil d’alerte. Au fur et à mesure, le mal-être et la faiblesse gagne ces petites bêtes. L’une d’entres elles finit par dire, oh j’en peux plus c’est trop chaud maintenant ! Elle donne un coup de patte et sort de cette sorte de Jacuzzi trop chaud.
La seconde grenouille perçoit que l’eau est trop chaude. Et lorsque l’eau devient vraiment chaude, elle est trop faible pour pouvoir s’extraire d’elle-même de son bain, de la casserole dans laquelle elle était. Elle meurt alors cuite dans une eau dont elle n’a jamais été prisonnière!
Et mon ami, m’avait posé la question : « Quelle grenouille es-tu !? »
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